Une équipe motivée et épanouie contribue directement à la réussite de votre entreprise. Des collaborateurs engagés travaillent avec plus d’efficacité, favorisent une meilleure collaboration et améliorent la satisfaction client. Leur bien-être influence non seulement la productivité, mais aussi la capacité de l’entreprise à innover et à se développer durablement.
Le management joue un rôle essentiel pour atteindre cet objectif. Un bon style de management permet de créer un environnement de travail positif, de renforcer l’implication des employés et d’optimiser leur performance. Adopter le bon style de management peut faire toute la différence dans l’atteinte de vos objectifs.
Quels sont les différents types de management ? Comment adapter votre management en fonction des situations ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Découvrez toutes les réponses à ces questions dans la suite de cet article.
Le style de management correspond à la manière dont un manager prend des décisions, fixe des objectifs, délègue des tâches et interagit avec son équipe. Chaque style de management implique un niveau différent d'autorité, de contrôle et d'implication de la part du manager.
Même s’il n’existe que 4 styles de management selon Likert (plus de détails dans la suite de l’article), chaque manager doit s’adapter à son équipe pour instaurer un climat de confiance. Certaines situations exigent qu’il sollicite fréquemment l'avis de son équipe, tandis que d'autres impliquent que les décisions managériales soient prises de manière indépendante.
Pourquoi le style de management joue-t-il un rôle clé dans une entreprise ?
Le style de management a une influence directe sur la performance et le bien-être des salariés. Mais son impact va bien au-delà :
Impact sur la motivation : un management bienveillant et structuré renforce l’engagement des collaborateurs. En effet, un leader qui écoute et valorise ses employés favorise leur sentiment d’appartenance et leur envie de s’investir. Une communication claire et des objectifs bien définis leur permettent aussi de se sentir utiles et reconnus.
Influence sur la productivité et les performances : un bon management aide les équipes à travailler plus efficacement. Une répartition claire des responsabilités maximise l’efficacité collective et pousse à l’atteinte des objectifs. Une équipe bien dirigée est plus performante et productive.
Meilleure culture d’entreprise : le management façonne l’identité et les valeurs d’une entreprise. Un style de gestion qui prône la transparence et la collaboration favorise un climat de confiance. Une culture d’entreprise forte renforce la cohésion entre les équipes, simplifie la prise de décision et améliore le bien-être au travail.
Une marque employeur plus forte : le mode de management influence l’image que l’entreprise renvoie aux talents et aux nouvelles recrues. Un environnement de travail sain et motivant attire plus facilement les meilleurs profils. Une entreprise qui valorise ses collaborateurs bénéficie d’une meilleure réputation et se démarque plus facilement de la concurrence.
Les 4 styles de management de Likert
Les travaux de Rensis Likert, psychologue américain très influent sur ce thème, ont permis d’identifier quatre grands styles de management. Chacun de ces styles repose sur une approche différente de la prise de décision, de la communication et du degré d’implication des employés.
1. Le management autoritaire exploiteur
Ce type de management, aussi appelé management autocratique, repose sur une gestion centralisée, où le dirigeant prend toutes les décisions sans consulter ses équipes. La communication est faite du haut vers le bas, et l’encadrement repose sur des sanctions et une surveillance strictes. Les collaborateurs ont peu de marge de manœuvre et doivent exécuter les directives sans discussion.
Le principal avantage de ce management est la rapidité d’exécution des décisions. L’entreprise reste sous contrôle strict, ce qui évite les imprévus. C’est une approche particulièrement efficace en situation de crise.
En revanche, le management autoritaire exploiteur limite l’implication des collaborateurs et peut nuire à leur motivation. De plus, ce type de management décourage la créativité et l’innovation. L’absence de dialogue crée un climat de méfiance et de stress. Ce type de management entraîne souvent un fort turnover et un manque d’initiative au sein des équipes.
2. Le management autoritaire paternaliste
La management paternaliste est basé sur une autorité forte mais avec une volonté de prendre en compte le bien-être des employés. Le dirigeant conserve la prise de décision mais adopte une approche bienveillante en instaurant une relation de proximité. Il adopte, comme le manager autoritaire, une communication descendante, mais avec davantage de reconnaissance et de récompenses pour motiver les équipes.
Ce mode de management est très efficace pour fidéliser les salariés. Une reconnaissance plus marquée et une certaine protection des employés renforcent leur engagement. Le cadre de travail est structuré et offre un sentiment de sécurité.
Toutefois, les décisions restent centralisées, ce qui limite la participation active des employés. L’absence d’autonomie des collaborateurs peut freiner la créativité et l’innovation. Le management autoritaire peut aussi créer une dépendance excessive au dirigeant et limiter la croissance de l’entreprise.
3. Le management consultatif
Le management consultatif, comme son nom l’indique, favorise la consultation des employés avant la prise de décision. Le dirigeant sollicite leur avis, même s’il conserve le pouvoir final. La communication est plus ouverte et les échanges favorisent un climat de confiance. Ce management repose sur l’écoute active et la valorisation des compétences.
L’un des principaux atouts de cette approche est qu’elle améliore la motivation et l'implication des employés. En se sentant écoutés et reconnus, ils développent un plus grand sentiment d’appartenance. Cette approche permet aussi une meilleure prise de décision en intégrant différents points de vue.
Cependant, le management consultatif peut ralentir certains processus, notamment dans des environnements où la réactivité est primordiale. L’implication des employés reste limitée car le dirigeant conserve la décision finale. Si les consultations sont perçues comme inutiles ou superficielles, ce style de management peut générer de la frustration.
4. Le management participatif
Le management participatif repose sur une forte implication des employés dans la prise de décision. La communication est horizontale et favorise les échanges entre tous les niveaux de l’entreprise. Les collaborateurs sont encouragés à proposer des idées et à prendre des initiatives.
L’un des principaux avantages de cette approche est l’engagement des employés. En participant activement aux décisions, ils développent un fort sentiment de responsabilité et d’appartenance à l’entreprise.
Malgré tout, le management participatif peut être complexe à mettre en place. La nécessité de consulter les équipes peut ralentir la prise de décision. Le manque de cadre et de leadership clair peut aussi générer des conflits.
Les autres styles de management
En plus des quatre grands types définis par Likert, d’autres approches sont utilisées en entreprise :
Le management persuasif : le manager prend les décisions seul mais cherche à convaincre ses employés de leur bien-fondé. Il mise sur l’argumentation et l’explication pour obtenir l’adhésion. Ce style favorise une relation de confiance entre le manager et les équipes, tout en conservant une hiérarchie forte.
Le management directif : le manager directif impose ses décisions sans laisser de place à la discussion. Il fixe des objectifs clairs et attend une exécution stricte des consignes. Le style directif est efficace durant les situations d’urgence ou dans des environnements qui nécessitent une forte discipline. Contrairement au management autoritaire, le dirigeant peut expliquer ses décisions aux salariés.
Le management collaboratif : le manager implique activement son équipe dans la prise de décision. Il encourage les échanges, la co-construction et la responsabilisation des employés. Le management collaboratif favorise l’engagement, la créativité et la cohésion d’équipe.
Le management situationnel : le manager adapte son style en fonction du contexte et du niveau d’autonomie de ses collaborateurs. Il alterne entre directive, persuasion, participation et délégation selon les besoins.
Gestion d’équipes et scaling des ventes
Comment choisir le style de management qui vous convient le mieux ?
Vous souhaitez mettre en place un management efficace au sein de votre entreprise ? Voici les critères à prendre en compte :
Taille et structure de l’entreprise : les petites entreprises avec une équipe réduite privilégient souvent un management participatif ou collaboratif pour favoriser l’échange et la flexibilité. Au contraire, les grandes structures avec plusieurs niveaux hiérarchiques nécessitent généralement un management plus structuré, comme le management directif.
Secteur d’activité : certaines industries comme la finance ou la logistique nécessitent un management plus rigoureux pour garantir le respect des processus et des réglementations. D’autres secteurs, comme la tech ou les startups, privilégient une approche agile et donnent plus d’autonomie aux collaborateurs. Dans ce cas, un management participatif ou collaboratif est plus adapté.
Télétravail : un management trop directif est difficile à appliquer à distance. À l’inverse, un management basé sur la confiance et l’autonomie des employés est généralement plus efficace. Le suivi des performances et la communication ont un rôle central dans l’adaptation du style de gestion à un environnement hybride ou entièrement à distance.
Personnalité des managers : certains dirigeants ont naturellement un style plus autoritaire, alors que d’autres préfèrent une approche plus participative. L’objectif est de trouver un équilibre entre leadership et écoute pour s’adapter aux attentes des équipes tout en maintenant une gestion efficace.
Type de profils : une équipe composée de jeunes talents en début de carrière a besoin d’un cadre structurant, et donc d’un management plus directif ou persuasif. Au contraire, des employés expérimentés attendent davantage d’autonomie et d’implication dans les décisions, ce qui favorise généralement un management participatif ou consultatif.
Les erreurs à éviter dans votre style de management
Un management efficace passe avant tout par une approche équilibrée et adaptée aux besoins de vos équipes. Voici les erreurs les plus fréquentes que vous devez éviter :
Faire preuve de rigidité : un management trop strict limite la prise d’initiative et freine l’innovation. Favorisez une approche participative et plus souple pour vous adapter aux évolutions et aux attentes de vos équipes.
Manquer de communication : les meilleurs managers sont ceux qui communiquent. Planifiez des points réguliers avec vos équipes et fixez leur des objectifs atteignables (pensez aux objectifs SMART). Plus elles auront des directives claires, plus elles iront facilement dans la bonne direction.
Instaurer une hiérarchie trop marquée : un management trop vertical limite les prises d’initiative et freine la collaboration. Un dirigeant accessible favorise une meilleure dynamique d’équipe.
Ne pas donner ou ne pas écouter le feedback : sans retour sur leur travail, vos employés ne savent pas comment progresser. Un feedback mal exploité ou ignoré peut générer de la frustration et les démotiver. Un manager doit non seulement donner des retours, mais aussi prendre en compte ceux de son équipe.
Exemples de styles de managements
Exemple n° 1 : un commercial en difficulté
Un manager encadre un commercial qui peine à atteindre ses objectifs de vente depuis plusieurs mois. Ses performances sont en baisse et il commence à perdre en motivation.
Management autoritaire exploiteur : le manager impose des objectifs stricts et surveille de près les performances du commercial. Il met en place un contrôle rigoureux et insiste sur l'atteinte des résultats sans prendre en compte ses difficultés.
Management autoritaire paternaliste : le manager rappelle au commercial l’importance de l’atteinte des objectifs et lui donne des directives précises. Il valorise ses efforts, tout en lui proposant un accompagnement renforcé pour améliorer ses résultats.
Management consultatif : le manager échange avec le commercial sur ses difficultés et lui demande son avis sur les solutions possibles. Il propose des ajustements tout en gardant le dernier mot sur les décisions à prendre.
Management participatif : le manager travaille avec le commercial pour identifier les blocages et trouver des solutions adaptées. Ils définissent ensemble un plan d’action et ajustent les objectifs en fonction des besoins du collaborateur.
« Un bon leader est celui qui sait écouter, comprendre et guider sans imposer. » – Satya Nadell
Exemple n° 2 : une équipe en manque de motivation
Une équipe de 10 personnes traverse une période de démotivation après plusieurs mois de travail intensif sur un projet complexe.
Management autoritaire exploiteur : le manager impose un rythme encore plus soutenu et met la pression sur l’équipe pour maintenir la productivité. Il ne laisse aucune place à la discussion et attend une exécution stricte des tâches.
Management autoritaire paternaliste : le manager reconnaît l’effort fourni par l’équipe et tente de la motiver par des récompenses. Il reste cependant le seul décideur et fixe les priorités sans impliquer les collaborateurs.
Management consultatif : le manager organise une réunion pour comprendre les sources de démotivation. Il prend en compte les suggestions de l’équipe avant d’adapter l’organisation du travail.
Management participatif : le manager implique l’équipe dans la recherche de solutions pour améliorer le bien-être et la motivation. Ensemble, ils réajustent les méthodes de travail et définissent des objectifs plus équilibrés.
« Les meilleures décisions sont celles qui naissent d’un échange d’idées et d’une vision commune. » – Richard Branson
Pour conclure
Si les différents styles de management proposés par Likert permettent de donner un cadre aux managers, le management moderne est moins rigide et demande plus de flexibilité. Les dirigeants doivent trouver leur propre style de management pour obtenir l’adhésion de leurs équipes et maximiser leur implication.
Grâce à des outils de suivi des performances, d’automatisation des tâches et de gestion des équipes, Pipedrive vous permet de mieux organiser votre travail et de prendre des décisions éclairées. En facilitant la communication et la transparence, notre CRM contribue à instaurer un management plus efficace et adapté aux besoins de votre entreprise.